Vivants à Gindou - 5 : Pov'chou
POV'CHOU
assoupi endormi hors d'état d'y penser il s'en fut dans la nuit
et presque sans tarder la flamme était en lui incendie sans fumée
mais pour c'qui est d'ici y en avait bien assez
à peine hors de chez lui feux oranges trop pressées s'arrêter pour si peu ? c'est les rats qui sourient
pour en r'venir à lui
il était privé d'ailes mais pour voler tu sais l'envie qu'est là suffit
alors il a foncé en évitant d'bronzer
le soleil qui s'levait n'avait pas tout compris
quand il voit l'aube elle luit elle lui rappelle la mer mais ces pensées rosées
ne l'font pas avancer alors il accélère
c'est de plus en plus clair les feux rouges qui s'opposent
ne sont pas si sévères, yeah!
la joie qui l'envahit
à l'orée d'ce jour-là c'est une salade de fruits avec plein d'ananas
le p'tit lazare garcin
était un peu hagard il a loupé son train
à la gare saint-lazare
Pov'chou! Pov'chou! Pov'chou! Pov'chou!(ad lib)
Dédé et Mireille 1987
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