Vivants à Gindou - 17 : N’empêche même que
N’EMPÊCHE MÊME QUE
Assis sur mes genoux
La terre n’arrêtait pas de rouler sous mes pieds
Je trouvais ça très doux
Et tu prenais ton bain la fenêtre béante
Je me suis invité
C’était l’heure excitante
Autour du crépuscule quand l’aube est imminente
C’est pourtant vrai qu’on s’était jamais vu
N’empêche même que, n’empêche même que qu’on s’est r’connu
Couché sous tes fossettes
J’envisage la vie d’un œil concupiscent
Tu me trouves trop bête
Et je prends ça très bien sur le coup foudroyé
On fait griller not’temps
À l’électricité
Paraîtrait qu’c’est courant en tout cas c’est pluggé
C’est pourtant vrai qu’on s’était jamais vu
N’empêche même que, n’empêche même que qu’on s’est r’connu
Debout mais pas dedans
Si mes souvenirs sont bons on verra mieux la mer
Ça dura plus longtemps
Et comme un cétacé
On s’en allait au large
Et quand on touche à terre
Là-bas dans les parages
Faut dire qu’on était fier de s’y rendre à la nage
C’est pourtant vrai qu’on s’était jamais vu
N’empêche même que, n’empêche même que qu’on s’est r’connu
Dédé et Mireille 1987
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