Vivants à Gindou - 19 : le début et la fin

Et voilà. 
Normalement, si vous avez bien cliqué partout, vous avez vu l’intégralité du concert du mois d’août 2018, au cours duquel j'ai enfin réuni la formation idéale pour ré-interpréter les grands succès disco de Dédé et Mireille, à savoir Dédé, et puis aussi Mireille, bien sûr.

mon vieux lecteur de DVD permet de programmer
jusqu'à 8 morceaux de Dédé et Mireille d'un coup
(à condition de s'y connaitre un peu en programmation)
N’oubliez pas de commander le DVD pour les fêtes, il comprend quelques bonus incontournables : un générique de début, et puis un générique de fin (refusé à l'unanimité par l'ensemble des deux membres du groupe)
Et on peut desirless désormais se poser la question : maintenant que les flonflons se sont éteints,
que faudrait-il pour réunir Dédé et Mireille, disons de façon plus pérenne que ponctuelle ?

solution 1
comme pour les Beatles : 
2 balles de plus.
(penser à rafraichir ces données en fonction de l'actualité, 
car les survivants ne sont plus tout jeunes)
[mise à jour octobre 2020 : une seule balle suffira]

solution 2 :
inspiré par le glorieux exemple de Robert Fripp résolument reparti à toute vapeur vers 1973 avec ses incarnations les plus récentes de King Crimson, nous pourrions retourner de concert en 1986, y établir un campement provisoire, puis une colonie pénitentiaire de peuplement.
On en profiterait pour finaliser les maquettes électrifiées de l'époque au Studio Davout, à moins que Ramon Pipin nous ouvre les portes de Ramsès ce coup-ci, et même si on n'en vend pas des milliers, de notre premier album prometteur, ça sera méga-cool de retourner en 86, de toute façon. Surtout avec ce qu'on sait en 2018.
J’ai lu récemment des livres de SF qui explorent les mêmes voies :
Le jeune homme la mort et le temps de Richard "Je suis une légende qui rétrécit" Matheson
...une nouvelle preuve (s'il en fallait encore) que les histoires d'amour qui finissent mal sont souvent les plus belles...
Le voyage de Simon Morley de Jack Finney
ces deux-là utilisent l’argument de la puissance de feu de la mémoire pour exploiter la nostalgie comme carburant de leur moyen de transport temporel, et ça marche presque aussi bien que sur mes blogs.
Plus rude, Les déportés du Cambrien, de Robert Silverberg, explore un futur dans lequel les opposants politiques à un régime dictatorial ne sont pas mis à mort, par souci d’humanité, mais déportés un million d’années en arrière, à l’époque où Donald Trump n’était encore qu’une lueur dans le regard d’un crabe à coquille molle...
et j'allais oublier la Voie interdite, la Chronomachine lente de Ian Watson.

Si vous avez d'autres idées pour retourner en 86, n'hésitez pas à les envoyer au journal, qui transmettra.
Aux dernières nouvelles, l'approche scientifique n'est pas aussi avancée que celle des poètes de la SF. Quelle bande de branleurs, ces savants.

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