Dédé et Mireille, deux ou trois choses que je sais d'elles

La Véritable Biographie Biodégradable et Chronologique de Dédé & Mireille, narrée par un des survivants du Krach, gravée sur du vrai bois d'arbre.pdf raclé à la main pour être réduit à de fines pelures.jpg par JW, de l'Institut Médico-légal.










Commentaires

  1. Hi John
    Merci pour cette belle histoire triste de comme il en existe beaucoup dans le monde de la musique, mais des pas tant que ça quand m^me vu le talent de Dédé et Mireille. Effectivement quel gâchis ! Remarque, je comprends un peu les producteurs qui ont du avoir peur du chantier qui les attendait. Il aurait fallu être sévèrement burné pour monter au front avec du matos pareil, faut dire que les zozos avaient mis la barre assez haut. Juste pour ne prendre qu'un titre "Trempette dans le Boudoir" c'est quand m^me du grand art. C'est torché à la maison mais musicalement c'est hyper au point, la guitare, quand apparaît "super cuvette" par exemple ça sonne comme du Zappa. Je me dis que les mecs en plus n'avaient pas besoin de forcer, que c'était tout naturel chez eux de pondre des titres comme celui là et "le camp du Schmock" et son rythme manouche pour citer encore une petite pépite . Alors oui on peut parler de véritable talent.
    A ce jour chez mon hébergeur on m'indique 23 DL et pas un seul remerciement ou avis après écoute. Bande d'ingrats !
    A + ami John, et encore merci.

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  2. Se complaire dans l'art du blog musical suppose d'être étanche à l'ingratitude, ce qui est un bon exercice de développement personnel qui ne se passe pas exactement comme ça. Quand tu n'attends rien des autres et que tu n'agis que guidé par le plaisir d'offrir, tu es plus libre de tes mouvements, c'est pour moi le sens de l'aventure de Dédé et Mireille.
    Ou, dit plus simplement : "Le désert n'ayant pas donné de concurrent au sable, grande est la paix du désert." HENRI MICHAUX

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  3. on prend le même et on recommence :
    VERS LA SÉRÉNITÉ
    "Celui qui n’accepte pas ce monde n’y bâtit pas de maison. S’il a froid, c’est sans avoir froid. Il a chaud sans chaleur. S’il abat des bouleaux, c’est comme s’il n’abattait rien; mais les bouleaux sont là, par terre et il reçoit l’argent convenu, ou bien il ne reçoit que des coups. Il reçoit les coups comme un don sans signification, et il repart sans s’étonner.
    Il boit l’eau sans avoir soif, il s’enfonce dans le roc sans se trouver mal.
    La jambe cassée, sous un camion, il garde son air habituel et songe à la paix, à la paix, à la paix si difficile à obtenir, si difficile à garder, à la paix.
    Sans être jamais sorti, le monde lui est familier. Il connait bien la mer. La mer est constamment sous lui, une mer sans eau, mais non pas sans vagues, mais non pas sans étendue. Il connait bien les rivières. Elles le traversent constamment, sans eau mais non pas sans largeur, mais non pas sans torrents soudains.
    Des ouragans sans air font rage en lui. L’immobilité de la Terre est aussi la sienne. Des routes, des véhicules, des troupeaux sans fin le parcourent, et un grand arbre sans cellulose mais bien ferme mûrit en lui un fruit amer, amer souvent, doux rarement.
    Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au coeur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix."
    HENRI MICHAUX
    hi hi la jambe cassée, sous un camion, lol !

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